Physical Address

304 North Cardinal St.
Dorchester Center, MA 02124

Formule 1 : Oscar Piastri remporte le Grand Prix d’Azerbaïdjan, et relance le duel entre McLaren et Red Bull

Parti en tête, deux semaines après son succès à Monza (Italie) sur les terres de son équipe, Ferrari, le Monégasque Charles Leclerc n’a pu résister à Oscar Piastri (McLaren) sur le circuit de Bakou, où se déroulait, dimanche 15 septembre, le Grand prix d’Azerbaïdjan de formule 1 (F1). L’Australien de 23 ans, deuxième sur la grille de départ, a inversé sa position avec son vis-à-vis au 20e tour, pour prendre la tête et ne plus la quitter.
Au terme des 51 rotations réalisées presque sans casse, une manœuvre délicate de l’Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) défendant sur le Mexicain Sergio Perez (Red Bull), a modifié la course au podium. Un accident − sans gravité pour les pilotes − qui a ouvert la voie au Britannique George Russell (Mercedes), troisième par défaut d’une épreuve sur laquelle son écurie n’a pourtant pas pesé.
Le triple champion du monde en titre, le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), qui traîne sa peine et sa monoplace depuis le début de l’été, a aussi profité des événements pour franchir la ligne en cinquième position et préserver sa première place au classement des pilotes, avec 313 points. Le Britannique Lando Norris (4e à Bakou), coéquipier du vainqueur du jour chez McLaren, occupe toujours la seconde position (254 points). Parti en quinzième position, après des qualifications manquées, le natif de Bristol (nord de l’Angleterre) a réalisé une remontée spectaculaire ce dimanche.
Grâce à la régularité de Lando Norris et le succès d’Oscar Piastri − le premier de l’histoire de McLaren sur le circuit azerbaïdjanais −, l’écurie britannique a réalisé un sacré tour de force. Pour la première fois depuis 1998, elle pourrait s’imposer au championnat des constructeurs, affichant désormais vingt points d’avance (476) sur son principal adversaire Red Bull (456), alors qu’il reste sept Grands Prix à disputer d’ici la fin de la saison.
« Quand on voit où nous avons commencé l’an dernier… Et maintenant, nous menons le championnat, a retracé, au micro de l’organisation, le pilote Australien, ému au sortir de sa voiture après ce qu’il qualifie de « plus belle course de sa carrière ». Tout le mérite revient à l’équipe : nous n’avons cessé d’améliorer la voiture, et j’ai également progressé. »
Les propos du vainqueur du jour peuvent trouver une résonance particulière auprès d’autres écuries, en bien moins bonne posture. A commencer par la française Alpine, en grande difficulté cette saison et dont les deux pilotes tricolores, Pierre Gasly (12e) et Esteban Ocon (15e), ont à nouveau terminé en dehors du Top 10. La situation n’a plus de quoi surprendre, et semble désormais irrémédiable, d’autant plus depuis l’annonce du départ d’Esteban Ocon vers Haas, la saison prochaine.
Même son de cloche, à peu de chose près, pour le septuple champion du monde, le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), qui rejoindra, quant à lui, Ferrari en 2025. Neuvième à Bakou après être parti des stands − pour cause du changement de son moteur −, le pilote de 39 ans n’a cessé de pester contre sa monoplace, allant jusqu’à demander à ses mécaniciens pendant la course, comment il pouvait « conduire cette chose ».
A quelques semaines de la fin du championnat, le suspense reste de mise : un fait rare depuis la prise de pouvoir de Max Verstappen sur la F1 en 2021. De là à voir le Néerlandais se faire détrôner ? Si l’hypothèse pouvait être écartée d’un revers au début de l’été, à l’approche de l’automne, elle semble désormais envisageable.
Service Sports
Contribuer

en_USEnglish